Collaborer, c'est aussi créer un environnement de travail positif, où chacun se sent écouté, respecté et valorisé. Echangeons sur ces thématiques, au coeur de nos quotidiens !
En tant qu’acteur du numérique, plus nos progrès technologiques sont grands plus notre responsabilité l’est aussi. La nature de nos activités numériques nous impose de nous engager dans une réflexion collective et continue pour rendre responsable nos services et les usages que nous générons.
Une vaste réflexion, un chantier même qui ne manque pas d’alimenter les réflexions dans notre communauté audiovisuelle.
Ralentir. Produire mieux et moins… Comment le numérique doit-il prendre sa part de responsabilité ?
En 2021, on considère que, dans le monde, la part des émissions de gaz à effet de serre générée par l’activité numérique est de 4%.
Cela représente une faible proportion par rapport à d’autres secteurs mais le fort indice de croissance de la consommation digitale nous interroge. Les gaz à effet de serre sont une partie de l’équation mais loin d’être la seule à prendre en compte. Le numérique n’est pas immatériel, contrairement à une idée reçue, et l’impact des ordinateurs, câbles, écrans, data centers contribuent également à la consommation d’eau et d’énergie primaire.
Pour mieux visualiser les choses, l’activité numérique annuelle mondiale c’est 116 millions de tour du monde en voiture et 3,6 milliards de douches…
Chez Skeem, nous avons décidé de ne pas fuir nos responsabilités et de, collectivement, construire les outils pour mieux analyser et réduire l’empreinte environnementale du numérique.
Le défi est immense, et il ne s’agit ni de se fustiger ni de pointer du doigts les uns ou les autres, mais bien de réfléchir à avancer dans le bon sens.
Il faudra attendre encore la sortie d’un véritable baromètre environnemental du numérique, pour pouvoir prendre des décisions réellement documentées et à fort impact, comme l’indique une étude française de l’Arcep.
En attendant, nous avons intégré cette réflexion dès la genèse de Skeem et dans toutes les étapes de sa conception.
Chez Skeem, nous nous demandons en permanence comment adapter nos pratiques commerciales pour coller à la nécessité d’un numérique responsable.
Concernant les modèles de vente : lors de notre réflexion sur le business model et l’élaboration de nos plans, nous avions le choix entre une facturation au nombre de projets ou une facturation aux nombres d’utilisateurs, comme beaucoup de plateformes numériques. Choisir la facturation au nombre de projets a été une évidence. Premièrement pour mieux suivre l’activité économique de nos utilisateurs mais aussi parce qu’elle offre une maitrise plus grande de leur consommation avec la mise en pause des projets gratuite et immédiate. L’idée est de ne pas pousser à la consommation lorsqu’il est possible de faire autrement.
Concernant la stratégie de communication, nous avons une philosophie : Servir vraiment, intéresser longtemps. La démarche durable d’un numérique responsable nous porte vers une communication chaque fois utile et chaque fois impactante. Marre des blablas vaporeux, superficiels, où on ressasse des évidences 1 000 fois entendues. Nous favorisons des contenus de qualité, utiles à nos utilisateurs et refusons la communication kleenex de volume des décennies passées. Comment ? En complétant nos propres avis d’experts avec des ressources terrain ; interview, échanges, reportages, cas concrets…
L’utilisation d’une plateforme numérique engendre inévitablement une activité supplémentaire. En contrepartie, elle réduit considérablement le nombre d’emails envoyés et la fluidité de communication qu’elle génère permet de réduire significativement le nombre de versions réalisées.
Mais cela ne nous empêche pas de réfléchir à la manière dont nous pouvons plus encore réduire l’empreinte carbone de Skeem. Nous avons fait un choix difficile : alors que toutes les plateformes numériques font la course à la meilleure offre d’encodage vidéo, nous avons décidé de proposer un nombre réduit de formats pré-encodés. Qu’est-ce que ça veut dire ? En général, pour un format vidéo mis en ligne, les lecteurs media intégrés proposent une multitude de formats à télécharger, au cas où cela serait nécessaire. Parfois, pour une vidéo originale, les plateformes proposent 8 autres formats qui ne serviront presque jamais. Or, ces fichiers ont nécessité de l’énergie pour être encodés et utilisent de l’espace de stockage sur les data centers… Pour rien.
Chez Skeem, nous avons donc pris le parti de réduire drastiquement les formats proposés (3 ou 4 selon le format original). Bien sûr, les utilisateurs livrent le format qu’ils souhaitent, mais entre nous, pour réviser des médias, a-t-on vraiment besoin de le faire sur de la 8K ?
Là également, nous sommes vigilants et faisons notre maximum. Il faut allier performance du service, sécurité des données et responsabilité environnementale. Le challenge est immense. Nous sommes en permanence à l’affut des meilleures solutions existantes et de leur évolution. Nous sommes vigilants à utiliser des centres data qui :
Eh oui, nous sommes tous dans le même bateau et nous réfléchissons au quotidien aux usages que nous initions par nos conceptions UX-UI de l’application. Mais il y a, au-delà de l’utilisation de plateformes numériques, énormément de leviers connexes qui permettent de limiter notre impact sur l’environnement.
Nous sommes tous conscients de la demande exponentielle de services numériques et des avantages qu’ils offrent en termes de connectivité, d’efficacité et d’innovation. Il est donc essentiel que nous abordions ces avantages de manière responsable et durable. En tant qu’acteur de l’industrie numérique, nous devons prendre des mesures concrètes et cela implique de favoriser une culture d’innovation durable.
Nous devons également encourager nos utilisateurs à faire des choix éclairés. La responsabilité environnementale du numérique est aussi une opportunité d’apporter des changements positifs. Et il s’agit de travailler tous ensemble sur ce sujet. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos idées, au fil de vos productions sur Skeem, vos tournages et vos échanges… Ne nous accablons pas, mais réfléchissons ensemble ! Bonnes productions !
Thomas Co-fondateur de Skeem
Source : https://www.arcep.fr/nos-sujets/numerique-et-environnement.html
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